Es mostren les entrades ordenades per rellevància per a la consulta catalán. Ordena per data Mostra totes les entrades
Es mostren les entrades ordenades per rellevància per a la consulta catalán. Ordena per data Mostra totes les entrades

dilluns, 15 de gener del 2024

Lexique roman, A + Index

Lexique roman, ou dictionnaire de la langue des troubadours, comparée avec les autres langues de l' Europe latine.


A.


A, s. m., voyelle, première lettre de l' alphabet, a.

Car la prima lettra d'amor 

Apellon A.

P. Milon: En amor trob.

Car ils appellent A la première lettre d' amour.

Fenisson en A estreig.

Gramm. provenç.

Finissent en A bref.

Loc. Pos no sabes A ni B,

Com mostraras autres ni me?

Trad. d'un Évang. apocr.

Puisque tu ne sais a ni b, comment enseigneras-tu les autres et moi?

Anc. Fr. Mais en latin le bon abbé

N' y entendoit ni a ni b.

Du Bellay, p. 471.

A, troisième personne du verbe AVER, au présent du singulier de l' indicatif, voyez AVER.

A, préposition, vient d' AD ou d' AB et A latins, et quelquefois d' AB roman.

D' AD latin:

S'a lieis non platz que m man A se venir.

Berenger de Palasol: De la gensor.

S'il ne lui plaît qu'elle me mande venir à elle.

D' AB, d' A latins:

A mainz homes aug amor acusar.

Aimeri de Péguilain: Totz hom.

Par plusieurs hommes j' entends accuser l' amour.

D' AB roman; voyez AB.

Coms, A honor non podetz mais jorn viure.

Montant Sartre: Coms de Tolsan.

Comte, vous ne pouvez désormais vivre avec honneur.

A, préposition romane, est resté dans la contraction qui a formé les articles AL, ALS, AS.

Quelquefois il reçoit, par euphonie, le D ou le Z devant les mots qui commencent par une voyelle.

Atressi cum la candela

Que si meteyssa destrui,

Per far clardat AD autrui.

P. Raimond de Toulouse: Atressi cum.

Ainsi que la chandelle qui se détruit elle-même, pour faire clarté à autrui.

Que mantas vez lo jorn non posc tener

C' AZ una part non an totz sols plorar.

Folquet de Marseille: Meravil me.

Que plusieurs fois le jour je ne puis tenir que je n' aille tout seul pleurer à un coin.

Cette préposition indique ou caractérise plus ou moins expressément divers rapports, tels que:

1. Direction, tendance, but, fin.

Mand e tramet salut A vos.

Arnaud de Marueil: Dona genser.

Envoie et transmet salut à vous.

Hueimais es Antecritz.

AL dan del mon issitz.

G. Faidit: Era nos sia.

Désormais l' Antecrist est sorti pour le dommage du monde.


2. Relation.

E pueis montest de rossin A destrier,

No fesetz colp d' espaza ni de lansa.

T. d' Albert Marquis et de Rambaud de Vaqueiras: Ara m digatz.

Et depuis que vous vous élevâtes du roussin au destrier, vous ne fîtes coup d' épée ni de lance.

A tals vassals, tal senhor. Aimeri de Péguilain: Li fol.

à tels vassaux, tels seigneurs.

3. Personnalité, appartenance.

Poiria nos A amdos enuiar,

A me del dire, A vos del escotar.

Rambaud de Vaqueiras: Senher marques.

Il pourrait nous ennuyer à tous deux, à moi du dire, à vous de l' écouter.

Bertrans, la filha AL pros comte Raimon

Degra vezer qu' il gensa tot lo mon.

Guillaume de Saint-Didier: Aissi cum es.

Bertrand, la fille au preux comte Raimond devrait voir qu' elle charme tout le monde.

Que vol la terr' A mos enfans.

Bertrand de Born: Ges de far.

Qu' il veut la terre de mes enfants.

4. Attribution, indication.

Baptejavan AL nom de Yeshu Xrist. La nobla leyczon.

Ils baptisaient au nom de Jésus-Christ.

Ad honor del cors sanct faria una capella.

V. de S. Honorat.

Ferait une chapelle en l' honneur du corps saint.

A las obras pareis.

Bertrand de Born: Nostre senher.

Aux œuvres il paraît.


5. Espèce, qualité.

Qu' era forniers que escaudava lo forn A coser lo pan.

V. de Bernard de Ventadour.

Qui était fournier qui échauffait le four à cuire le pain.

6. Manière, état.

A genolhos sopleyan humilmen.

P. Raimond de Toulouse: Si cum seluy.

Suppliant humblement à genoux.

Anar A pe, A ley de croy joglar.

Tenson d' Albert Marquis et de Rambaud de Vaqueiras: Ara m digatz.

Aller à pied, à la manière de vil jongleur.

7. Destination.

Era mercadiers que tenia draps A vendre.

V. d' Aimeri de Peguilain.

Il était marchand qui tenait draps à vendre.

Favas A desgranar.

Marcoat: Mentre.

Fèves à écosser.

8. Moyen, cause, effet.

Ades pueg A plena vela.

Rambaud d' Orange: Una chansoneta.

A présent je monte à pleine voile.

Vengron sas donzelas AL crit, e demanderon:

Qu'es aisso?

V. de Pierre Vidal.

Ses demoiselles vinrent au cri, et demandèrent; Qu'est-ce?

Pero us d' els mi veira A son dan.

Blacasset: Gerra mi play.

Pour cela un d' eux me verra à son dommage.

9. Temps, époque, circonstance de temps.

A quascun jorn de l' an...

Com par neus A Nadal.

B. de Ventadour: Lo gens temps.

à chaque jour de l' an... comme paraît neige à Noël.

Ges AL premier an no val gaire,

Mas AL ters torna de bon aire.

Deudes de Prades. Auz. cass.

à la première année, il ne vaut guère, mais, à la troisième, il devient de bonne qualité.

AL premier lans pert ieu mon esparvier.

Bertrand de Born: Ieu m' escondisc.

Au premier jet je perds mon épervier.

10. Localité, circonstance de lieu.

Vendre tot quant avion A Berniz. Titre de 1168.

Vendre tout ce qu'ils avaient à Bernis.

A la fontana del vergier...

A l' ombra d'un fust domesgier

Trobei sola.

Marcabrus: A la fontana.

Je la trouvai seule à la fontaine du verger, à l' ombre d'un arbre domestique.

A doas leguas lonhet d' aqui.

R. Vidal de Bezaudun: Unas novas.

Il s' éloigna de là à deux lieues.

Nos encontrem, AL pas de Belestar,

XII lairos.

Rambaud de Vaqueiras: Honratz marques.

Nous rencontrâmes, au passage de Belestar, douze voleurs.

11. Ordre, rang.

Un A un los avia pres. Roman de Jaufre, fol. 23.

Il les avait pris un à un.


Pilatz s' aset e sa cadeira, (cadiera, cadira, cátedra: silla)

E li autre AD una tyeyra.

Trad. de l' Évangile de Nicodème.

Pilate s' assit en sa chaire, et les autres à une même file.

Qu'el met' AL latz sanh Johan.

Bertrand de Born: Mon chant.

Qu' il le mette au côté de saint Jean.

12. Mesure, poids, quantité, valeur, capacité.

Richartz mettra A mueis e A sestiers

Aur et argent.

Bertrand de Born: Miez sirventes.

Richard fournira à muids et à setiers l'or et l' argent.

E metrai hi blasmes e deshonors

E tracions A miliers e A cens.

P. Cardinal: Un sirventes.

Et j' y mettrai les blâmes et les déshonneurs et les trahisons à milliers et à cents.

Faita d'un nov talh presan,

A compas et A guaran.

Gaubert Moine de Puicibot: Uns joys.

Faite d'une nouvelle taille distinguée, à compas et à proportion.

E fara m canuzir A flocs.

G. Adhemar: Ben fora.

Et me fera blanchir à flocons.

A, préposition romane, se traduit ordinairement par A dans les langues

de l' Europe latine, mais il a quelquefois le sens exact ou approximatif d' autres prépositions, dont les principales sont:

1. Après.

E mot A mot no li contatz.

Roman de Jaufre, fol. 24.

Et ne lui racontez mot à mot.

Anc. Fr. Que je conte un à un les astres radieux...

Les desrompt pièce à pièce.

Desportes, premières œuvres, fol. 108 et 223.

CAT. Torsetz los li un á un tots. Trad. catalane dels auz. cass.

ESP. Enna corte poc á poco te faras connoscer.

(N. E. En la corte poco a poco te harás conocer; darás a.)

Poema de Alexandro, cop. 369.

PORT. Tirando peca á peca...

a poucos dios morreo.

Barros, Decad. I, l. III, cap. 9; l. I, cap. II (o 11).

IT. a morte al ciel s' annidi.

Buonarotti, Rime, 29.


2. Avec, voyez AB.

De totas parts y venon A gran joya.

Rambaud de Vaqueiras: Truan mala.

De toutes parts y viennent avec grande joie.

Fas A la gent un covinent novelh.

P. Cardinal: Tos temps azir.

Je fais avec la gent un traité nouveau. (convenientia)

ANC. FR. à plours et à larmes leur conta la grant doleur... Le lia fortement à un arbre à quatre fors hars torses... Et se conseilla Kalles à sa gent... Et s'en retournèrent à grans proies et à grant gaing.

Rec. des hist. de Fr., t. V, p. 269, 302, 297; et III, p. 275.

Il les tenroient à bonne foi.

Ville-Hardouin (Villehardouin), p. 12.

Le col li prit à ses deus meins.

Marie de France, t. 1, p. 322.

Vilains et de mauvès afere

Ne pot à els nul marchié fere.

Fabl. Et cont. anc. t. IV, p. 2.

CAT. Convinença que... havra feta á mercaders o á sos mariners. Consolat de la mar, cap. 209.

ESP. Recebidas las duenas á una grant ondranza...

á tant grant ondra ellas á Valencia entraban...

En buenos cavallos á petrales é á cascabeles

E á cuberturas de cendales.

Poema del Cid, v. 1586, 1617, 1516, 1517.

PORT. Estou a mil nós atado.

A. Ferreira, Bristo, act. I, sc. I.

Pedindo a altas voces a Deos misericordia.

Lucena, V. de P. Fr. Xavier, liv. X, cap. 2.

IT. a fidanza richiederò... a gran fatica si, levò di terra.

Boccaccio, Decameron, III, 2; et IX, 9.

E comandò che l' amassero a fede.

Dante, Parad., II.

Voyez la Grammaire comparée des langues de l' Europe latine, p. 319.


3. Auprès de.

E platz mi be lai en estiu

Que m sojorn A font o A riu.

Le moine de Montaudon: Mout me platz.

Et il me plaît bien là en été que je me repose auprès de fontaine ou auprès de ruisseau.

ANC. Fr. Après que Themistocles, dechassé premierement d' Athenes et depuis de toute la Grece, fut retiré au roi des Perses.

Macault, Trad. des apopht. fol. 294.

CAT. Encara al flum non era... al flum Granico combatut avem.

Trad. catal. de Quinte-Curce, lib. 4.

ESP. Sedien á los sos pies.

V. de S. Millán, cop. 261.

PORT. … E quanto mais á fonte

Se chega, tanto mais verde parece.

A. Ferreira, Egloga I.

IT. Messer Lancialotto combattea un giorno a una fontana con un cavaliere. Cento novelle antiche, nov. 42.


4. Comme, en qualité de.

Si volon Frances ni Picartz

A senhors ni A drogomans.

P. Cardinal: Per folhs.

S' ils veulent Français et Picards en qualité de seigneurs et comme interprètes.

Ieu lo jutge per dreg A traydor.

T. de Gui d' Uizel et de M. de Ventadour; Gui d' Uiselh.

Je le juge justement comme traître.

ANC. FR. Deus t'a enuint à prince et a rei.

Anc. trad. des livres des Rois, fol. II (o 11).

à segnur lo volrunt aveir.

Marie de France, t. II, p. 123.

Là fu li enfes enoinz e coroné à roi par la main de l' apostoile Adrien.

Rec. des hist. de Fr., t. VI, p. 129.

à fol et à mauvés s' encuse

Qui ceste requeste refuse.

Nouv. Rec. de Fabl. et cont. anc., t. II, p. 188.

CAT. Lo que havem pres e prenem á molta e singular complascencia.

Capmany, Collect. diplom. t. 1, p. 305.

Y á burla no os tingau.

Vic. Garcia, Quintillas, p. 63.

ESP. No lo tenga á mal. Poema del Cid, v. 985.

PORT. O teve a máo Sinal. Moraes, Palmeirim, l. 1.

IT. Ella si governava a republica. Novelle inedite, p. 131.

Quelli che riceve a figliuoli. Guittone d' Arezzo, Lett. 3.

5. Contre.

Estiers no m puesc A sas armas defendre.

Richard de Barbezieux: Be volria.

Autrement je ne puis me défendre contre ses armes.

ANC. FR. à renart de rien ne tenciez.

Roman du Renart, p. 256.

CAT. E 'l falco gran batayla rendon

á selhs qui lurs auzelos prendon.

Trad. catal. dels auz. Cass.

(N. E. Daude de Pradas, Deudes de Prades, dels auzels cassador. 

Quien compare la lengua de Daude con la traducción catalana verá que el catalán era la misma lengua, la plana lengua romana, romance, occitano, provenzal, etc. https://choixpoesies.blogspot.com/2023/10/deudes-daude-prades-pradas.html )


ESP. Este lidiare á tod' el mas ardido.

Poema del Cid, v. 3372.

á Dios non se defienden nin carceres nin cuebas.

(N. E. A Dios no se defienden ni en cárceles ni en cuevas.)

Vida de S. Domingo de Silos, cop. 713.

PORT. He ter o sprito armado á má fortuna.

A. Ferreira, Castro, acto V, sc. 1.

IT. Che l' apressar' a terra

A nave è mortal guerra...

Che mal non fieri a scoglio.

Barberini, Docum. D' amore, p. 263 et 270.


6. DE.

Filla 's AL rei qui a grant poestat.

Poëme sur Boece.

Elle est fille du roi qui a grande puissance.

Qu' A sa vida be non cantet.

P. d' Auvergne: Chantarai.

Qui de sa vie ne chanta bien.

ANC. FR. Sez-tu que soies fille à roi?

Fabl. et cont. anc., t. IV; p. 155. 

Congié prist à son manage.

Roman du Renart, t. II, p. 44.

à une voiz tuz s' escrioient.

Marie de France, t. II, p. 458.

CAT. Si algun mariner fugirà á nau o á leny, pus que aura rebut son loguer. Consolat de la mar, cap. 228.

Esp. Besan las manos al rey don Alfonso. Poema del Cid, v. 3469.

PORT. Dom João beijou a mão a el rey.

J. F. de Andrada, V. de D. J. de Castro, l. 1.

IT. Per servo star' a così gran signore.

Barberini, Docum. d' amore, p. 101.


7. Devant, en présence de.

Cantatz ma canson voluntiers

A la reyna dels Normans.

B. de Ventadour: Pel dols chant.

Chantez ma chanson volontiers devant la reine des Normands.

Coma la pols futz AL ven.

Cat. dels apost. de Roma, fol. 170.

Comme la poussière fuit devant le vent.

E qui 'l papa pogues citar

A maior de se, fora gen.

Folquet de Lunel: Al bon rey.

Et qui pourrait citer le pape devant plus grand que lui, ce serait beau.

Car A mos heylls veg veramen (N. E. nueva versión de uelhs; ojos)

Te per cui aurem salvamen.

Trad. de l' Évangile de Nicodème.

Car devant mes yeux je vois vraiment toi par qui nous aurons salut.

ANC. FR. à lui s' encline la cort tote.

Roman du Renart, t. I, p. 338.

CAT. C' apres meta 'l hom al solell.

Trad. catal. dels auz. cass.

ESP. Buelven coma hoja al viento.

(N. E. Vuelven como hoja al viento.)

P. Torrellas, Canc. gen.

PORT. Isto se obrava aos olhos do governador.

J. F. de ANDRADA, V. de D. J. de Castro, l. 1.

IT. E poi a miei occhi veggenti

Sputò fuor dell' elmetto quattro denti.

Burchiello, part. I, son. 129.

Stava in una grotta al sole. Cento novelle antiche, nov. 63.


8, DANS, EN.

E platz mi A ric hom franqueza.

Le Moine de Montaudon: Mout me platz.

Et la franchise me plaît en un homme puissant.

Qu' A Bezers fesetz faire

Mout estranh mazel.

G. Figueiras: Sirventes.

Que dans Béziers fîtes faire très étrange carnage.

Que chantarai A despieg de trachors.

P. Cardinal: Un sirventes.

Que je chanterai en dépit des traîtres.

ANC. FR. Mès il meisme les va querre 

à plain et à bois.

Roman du Renart, t. I, p. 335.

CAT. Entant al mon ha durat est engan...

E port' al cor sens fum continu foch.

Ausias March: Lo tot es; Alt et amor.

(N. E. Raynouard cita a Ausias como lengua catalana; no sé si conocería a Bonifacio Ferrer, a Isabel de Villena, etc.)

Esp. Todos esa noch (noche) fueron á sus posadas.

Poema del Cid, v. 2192.

PORT. E o peito le passou de banda a banda.

Camoens, Oitav, VII, 68.

IT. E tutto ciò è nulla anco a paraggio.

Guittone d' Arezzo, Lett. 10.

I pesci notar vedean per lo lago a grandissime schiere:

Boccaccio, Decameron, VII, 3.

En li suoi vietò terrena grandezza e la biasma a tutti.

Guittone d' Arezzo, Lett. 1.


9. Envers, a l' égard de.

Qu' A totas sui bos e francx e privatz.

Pons de Capdueil: Tant m'a donat.

Qu' envers toutes je suis bon et franc et apprivoisé.

Qu' A son senhor fassa en re fallimen.

G. de Montagnagout: Per lo mon.

Qu' envers son seigneur il ne fasse faute en rien.

Lo coms d' Anjou es ses merce

ALS Proensals.

Paulet de Marseille: L'autr'ier.

Le comte d' Anjou est sans merci à l' égard des Provençaux.

Mos chantars es enueg ALS enoios,

Et ALS plazens plazers.

P. Cardinal: Ricx hom.

Mon chanter est ennui à l' égard des ennuyeux, et joie à l' égard des joyeux.

ANC. FR. Sages soies et acointables...

Et as grans gens et as menues.

Roman de la Rose, v. 2109.

CAT. De que son tengutz los mercaders als senyors de las naus.

Consolat de la mar, cap. 238.

(N. E. El catalán mantendrá el plural en AS incluso después de Pompeyo Fabra. Ahora se usa el plural en ES, como ya hacía la lengua valenciana siglos antes.) 

ESP. Falso á todos è mas al criador.

Poema del Cid, v. 3399.

PORT. Facendo do merecimamento dos homens estimação tam justa que nem á conveniencia, nem ao estado ficava devedor.

J. F. de Andrada, V. de D. J. de Castro, l. 1.

IT. Ad ogni mancanza pieno ristoramento...

a quelli Dio s' ira forte che peccando

non li fragella.

Guittone d' Arezzo, Lett. 3.


10. Lors de, au moment de.

Quar hom conoys los amics fenhedors

E los verays A las coytas maiors.

Lanfranc Cigala: Si mos chans.

Car on connaît les amis feints et les véritables lors des malheurs plus grands.

Seran complit VII ans AL prim erbatge.

Cadenet: Ab leyal.

Sept ans seront accomplis lors de la première herbe.

ANC. FR. Au departir fu li dels granz.

Roman du Renart, t. II, p. 44.

CAT. Ell al entrar porta molt gran dolsor.

Ausias March: Molt me par. 

Al ser donaretz l' á menjar de carn.

Trad. catal. dels auz. cass.

ESP. á la salida de Valencia mis fijas vos di yo... 

Al exir de Salon mucho ovo buenas aves.

Poema del Cid, v. 3273 et 867.

PORT. Ao romper das lanças foi tamanho estrondo que parecia que todo Londres se arruinava. Moraes, Palmeirim, part. II, l. 46.

IT. Ad ogni passo di lana filata, che al fuso avvolgeva, mille sospiri... gittava. Boccaccio, Decameron, IV, 7. 

Tu mi darai mille livre al primo piatto que tu vincerai.

Cento novelle antiche, nov. 53.


11. PAR.

Qu' adoncs n' aug tan A quascun de ben dir.

B. de Ventadour: Quan la fuelha.

Qu' à présent j' en ouïs dire tant de bien par chacun.

Et A manh nesci, ab fol parlar,

Ai ja vist trop ben son pro far.

G. Adhemar: Ieu ai ja vist.

Et par maint ignorant, avec un fol parler, j'ai déjà vu très bien faire son profit.

Aras vei possezir

A clercx la senhoria.

P. Cardinal: Li clerc si fan.

Maintenant je vois posséder par les clercs la domination.

Pren l' ALS cabelhs.

R. Vidal de Bezaudun: Unas novas.

(N. E. Si Ramon Vidal, de Besalú, catalán, escribía en catalán; 

¿cómo se traduciría “pren l' als cabelhs” al occitano? Pregunten en alguna escuela de infantil de Cataluña, por ejemplo, en Vielha.)

Il le prend par les cheveux.

ANC. FR. Si faz-je, à la foi que je doi:

A-je corone? Oïl, par foi.

Roman du Renart, t. I, p. 125.

Toutes leurs choses prenoit et ravissoit à force et sanz raizon.

Rec. des hist. de Fr. t. III, p. 261.

Qui à force l' en ad menée.

Marie de France, t. II, p. 72.

CAT. No seria ni fora perduda als dits mercaders, ans al dit senyor de la nau. Consolat de la mar, cap. 44.

ESP. Que no puede ser tomada 

á fuerza mi fortaleza

Ni á traycion.

Gómez Manrrique, Canc. gen.

PORT. Dito foi a um grande sabio: Casa cum igual.

A. Ferreira, Bristo, act. I, sc. 3.

IT. Le cautele provate

a voi che navigate.

Barberini, Docum. d' amore, p. 256.

C'est surtout après quelques verbes, tels que laissar, far, etc.

Qu'eu no us fassa lauzar A tota gent.

La dame Castelloze: Amic s' ie us.

Que je ne vous fasse louer par toute gent.

E s'en laisset ALS sieus trahir e vendre.

Bernard d' Auriac: Be volria.

Et s'en laissa trahir et vendre par les siens.

ANC. FR. Fere vos feré grant homage

As chevaliers de mon parage.

Roman du Renart, t. II, p. 196.

CAT. E jaquiran possehir als asseguradors las quantitats.

Capmany, Collect. diplom. t. I, p. 387.

ESP. á los Judios te dexeste prender.

(N. E. Por los judíos te dejaste prender.)

Poema del Cid, v. 348.

PORT. Nem dar a entendre ao mundo que fazia tanto caso de la guerra.

J. F. de Andrada, V. de D. J. de Castro, l. 1.

IT. Se non mi fa cridare merce a cento baroni ed a cento cavalieri ed a cento dame e a cento donzelle...

S' era lassato ingannare a uno alchimista.

Cento novelle ant., nov. 61 et 74.


12. Pendant, Durant.

Que us am A tota ma vida.

G. Figueiras : L'autr'ier.

Que je vous aime pendant toute ma vie.

No 'ls poiria mostrar A totz mos jorns vivenz.

Pierre de Corbiac: El nom de.

Je ne les pourrais montrer pendant tous mes jours vivants.

ANC. FR. Avez-vous intention de me demourer à année devant mon chastel? Roman de Perceforest, t. IV, fol. 26.

CAT. Totz regimens son mesuratz; mas alcuns son annuals, altres á vida. 

Trad. de Gilles de Rome, Reg. del princ.

ESP. Floreció el arcipreste á la mitad del siglo XIV.

Sánchez, Colec. de poes. castel. not. t. 1, p. 102.

PORT. Ao mesmo tempo assaltarão os baluartes.

J. F. de Andrada, V. de D. J. de Castro, l. 2.

IT. Ad ogni stagione

Sono in sua compagnia.

Jacopone da Todi, Od. III, 3.

No li porria mostrare a tutti miei giorni viventi.

Galvani, Trad. de P. de Corbiac. 


13. Pour, afin de, a l' effet de.

Que re non val A amor

Hom que joglars sia.

P. Bremon Ricas Novas: Lo bel.

Que ne vaut rien pour l' amour homme qui soit jongleur.

A vos aurai amor coral.

Arnaud de Marueil: Totas bonas.

J' aurai pour vous amour de coeur.

Mos sens es clars

ALS bons entendedors;

Trop es escurs

A selh que no sap gaire.

Gavaudan le Vieux: Leu no sui.

Mon sens est clair pour les bons entendeurs; il est très obscur pour celui qui ne sait guère.

Et AL beure rescondo s dins maizo

Et AL manjar no queron companho...

A que far doncs van emblan ni tolen?

P. Cardinal: Ricx hom.

Et afin de boire se cachent dans la maison, et pour manger ne cherchent compagnon. Pourquoi faire donc vont-ils volant et enlevant?

ANC. FR. Ainsi que s' ils estoient nés seulement à boire et a manger.

Œuvres d' Alain Chartier, p. 316.

CAT. Deu ha dos mons á tot hom establit.

Ausias March: O quant es.

ESP. á mi, que ver te desseo,

Mil annos se haze un dia.

Rodrigo de Ávalos, Canc. gen.

PORT. Como s' á terra só fossem creadas.

A. Ferreira, Cart. II, 2.

IT. Se ad esti vani, vili e picciuli beni....

avesse criati noi.... a viver bene e beato,

neente manca loco o' è vertù.

Guittone D' Arezzo, Lett. I et 3.


14. Selon, d' après, conformément a.

Et estai gen A luecx et A sazos.

Giraud le Roux: Ara sabrai.

Et il est bien selon les lieux et selon les temps.

Que talan ai que defenda

Las donas A mon poder.

T. de Bernard et de Gaucelm: Gaucelm no us. 

Que j'ai volonté que je défende les dames selon mon pouvoir.

ANC. FR. Qui à ses besoins la servoit.

Nouv. rec. de fabl. et cont. anc. t. II, p. 315.

CAT. Que la pogues vendre e fer á sa voluntat.

Consolat de la mar, cap. 211.

ESP. Aqui lo meiorare á juuicio de la cort.

Poema del Cid, v. 3271.

A cantar el Te Deum Laudamus á poder.

V. de S. Domingo de Silos, cop. 566.

PORT. Negocio, ao parecer dos sens, não muy difficil.

J. F. de Andrada, V. de D. J. de Castro, l. 2.

IT. Tutto tempo ensegnando a potere loro.

Guittone d' Arezzo, Lett. 9.


15. SUR.

Cant a manjat, el lo forbis

A peira o A fust ronhos.

Deudes de Prades, Auz. cass.

Quand il a mangé, il le fourbit sur une pierre ou sur du bois raboteux.

A sas sanhtas espatlas la levet... el portet, en la cros, 

A sas espatlas los nostres peccatz.

Trad. de la règle de S. Benoît, fol. 15.

Il la plaça sur ses saintes épaules... il porta, en la croix, sur ses épaules tous les nôtres péchés.

ANC FR. à la terre entre deux eschames s' asiet.

Roman du Renart, t. II, p. 12.

CAT. So son paucas bossas que naisson á l' ausel.

Trad. catal. dels auz. cass.

ESP. Con unos quince á terra s firió.

Poema del Cid, v. 2029.

PORT. Contase de elephante o que traza torre ás costas.

F. de SA de MIRANDA, ecl. 8.

IT. L' appoggiaro ritto alle sponde...

Et abbatello morto alla terra.

Cento novelle antiche, nov. 92.


16. VERS.

Si m tira ves amor lo fres

Qu' A nulh' autra part no m' aten.

B. de Ventadour: Non es maravelha.

Tellement le frein me tire vers l' amour que je ne me porte vers nulle autre part.

ANC. FR. Et tant tirai que j' amené

Le fust à moi tout empené.

Roman de la Rose, v. 1722.

CAT. Al vici som moguts naturalment.

Ausias March: Volgra ser nat.

ESP. Alzaba Ananias á Dios ambas las manos.

V. de S. Domingo de Silos, cop. 555.

PORT. Mandou ao seu piloto que governasse ao porto de Combre.

J. F. de Andrada, V. de D. J. de Castro, l. I.

Olhando a todas as partes.

Moraes, Palmeirim, cap. XII, p. I.

IT. Gli occhi tenendo al cielo.

Guittone d' Arezzo, Lett. I.

A, placé devant des mots avec lesquels il présente un sens absolu, concourt à former des adverbes composés. En voici quelques exemples:

1. Avec un substantif.

C' A PENA vei la clara luz.

Folquet de Marseille: Senher Dieu.

Qu' à peine je vois la claire lumière.

A LA MIA FE, Amors,

Gran peccat avetz de me.

Gavaudan de Vieux: A la mia fe.

Par ma foi, Amour, vous avez grand péché envers moi.

2. Avec un adjectif ou un participe employé substantivement.

Non amarai autra mas vos

Ni A PRESENT ni A RESCOS.

Un troubadour anonyme: Seinor vos.

Je n' aimerai autre excepté vous ni à découvert ni en cachette.

Qu' ieu fui AL PRIM destrier

Et apres palafres.

Raimond de Miraval: Ben aia.

Que je fus au commencement destrier et après palefroi.

A est employé quelquefois dans une ellipse où le verbe dont il exprime

l' action est sous-entendu.

AD armas! seinor.

Roman de Jaufre, fol. 112.

Aux armes! seigneurs.

Le verbe sous-entendu est corretz, courez.

Il exprime quelquefois le rapport d'un substantif à un autre:

E non ai dreg AL fieu qu' ieu ai.

Pierre Rogiers: Tant ai.

Et je n' ai pas droit au fief que je possède.

Celui d'un substantif à un verbe:

M' es obs un novel chant A faire.

Arnaud P. d' Agange: Quan lo temps,

Il m' est besoin de faire un nouveau chant.

Celui d'un adjectif à un verbe:

Que anc mais no fo leus A enamorar.

G. Faidit: Mon cor e mi.

Que jamais il ne fut facile à rendre amoureux.

Autre dol ai que m'es greus A durar.

Aimeri de Peguilain: Anc no.

J'ai une autre douleur qui m' est pénible à supporter.

Et enfin celui d'un verbe à un autre verbe:

C' al jorn c'om nai, comensa A morir.

G. Faidit: Cascus hom deu.

Qu' au jour qu'on naît, on commence à mourir.

En chantan m' aven A membrar

So qu'ieu cug chantan oblidar.

Folquet de Marseille: En chantan.

En chantant il m' arrive de rappeler ce que je crois oublier en chantant.

A, placé entre deux verbes, dont le dernier est au présent de l' infinitif, signifie quelquefois de quoi, le moyen de.

E trobes om A comprar et A vendre.

Pistoleta: Ar agues ieu:

Et qu'on trouvât de quoi acheter et de quoi vendre.

Ja non er qu' ilh don' A manjar.

Garin d' Apchier: Mos cominals.

Jamais ne sera qui lui donne de quoi manger.

A forme, à la suite de divers mots, des prépositions composées.

Mas pauc sent los mals

QUANT A Damieta.

Tomiers: De chantar.

Mais il sent peu les maux quant à Damiette.

Il se joint même explétivement a d' autres prépositions.

TRO A kalenda maia.

T.  d' Ebles et de Gui d' Uisel: Gui d' Uisel.

Jusques aux calendes de mai.

Dels maiors mov tota la malvestatz,

E pois apres, de gra en gra, dissen

TRO ALS menors.

Sordel: Qui be s membra.

Des plus grands part toute la méchanceté, et puis après elle descend, de degré en degré, jusqu'aux plus petits.

A, devant un adverbe de quantité, gouverne parfois cet adverbe employé

substantivement.

A MEINS me tenh que Juzieus.

P. Vidal: De chantar.

Me tient à moins que Juif.

Car AL PLUS qu'il pot m' enansa.

B. de Ventadour: Tuit selhs que.

Car elle me rehausse au plus qu'elle peut.

Il sert aussi à former des adverbes composés.

QU' A TOT LO MEINS m' er l' atendres honors.

Aimeri de Sarlat: Fis e leials.

Qu' à tout le moins l' attendre me sera honneur.

A sert à désigner le régime indirect des substantifs personnels, démonstratifs et relatifs: ME, MI, TU, TE, TI, NOS, VOS, EL, LI, LUR, CUI, LOQUAL, etc.; mais il est souvent sous-entendu. Voyez ces divers mots.

Après le verbe AVER il sert à exprimer l' idée d'une action à faire, d'un

projet à exécuter, d'un devoir à remplir, etc.

Pus sap qu' ab lieys AI A guerir.

Le Comte de Poitiers: Mout jauzens.

Puisque je sais que j'ai à guérir avec elle.

Voyez AVER.

Parfois, avec cette préposition, le verbe AVER exprime le sens précis de

tenir à, regarder comme.

Si 'l monz fondes a meravilla gran,

Non l' AURIA A descovinenza.

B. Zorgi: Si 'l monz.

Si le monde s' écroulait par grande merveille, je ne le tiendrais pas à inconvenance.

A, placé après le verbe ESSER, aide à former diverses locutions.

Avec un substantif:

E dis: Baros, A DIEU SIATZ,

Que per vos mi son trop tardatz,

Et aras n'i puesc plus estar.

Roman de Jaufre, fol. 24.

Et dit: Barons, à Dieu soyez, car je me suis trop retardé pour vous,

et maintenant je n'y puis plus rester.

A DIEU SIATZ correspond au latin DOMINUS VOBISCUM, Dieu soit avec vous. (N. E. Cat. A Deu siau; siatz : tz segunda persona: au)

ANC FR. à Dieu soyez, je m' en revois.

Nouv. rec. de fabl. et cont. anc., t. II, p. 349.

Par ellipse on a dit: A DIEU. (N. E. Cat. A Deu, adeu, elipse siau)

Qu'ie us dis: A DIEU, doussa amia.

B. Zorgi: Mout fai.

(N. E. Cat. actual: Què jo us dic: Adeu, dolça amiga.) 

Que je vous dis: à Dieu, douce amie.

Enfin la langue française en a composé le substantif adieu, adieux.

Avec un verbe:

Belh' e plazens, si que non ES A DIRE

Negus bos ayps qu'on puesc' en domn' eslire.

Pons de Capdueil: Tant m'a donat.

Belle et agréable, tellement que ne manque aucune bonne qualité qu'on puisse distinguer en une dame.

Voyez DIRE.

En général, après le verbe ESSER, A exprime l' idée d'une action qui reste à faire, qu'il convient de faire.

Leu chansoneta m' ER A far,

Pus n'ai man de ma doss' amia.

G. de Montagnagout: Leu chansoneta.

Il me sera à faire une légère chansonnette, puisque j' en ai ordre de ma douce amie.

A placé absolument au-devant du présent de l'infinitif, répond quelquefois au gérondif en DO de la langue latine.

AL COMENSAR jogua majestrilmen. (mayestrilmen)

Aimeri de Peguilain: Atressi m pren.

En commençant il joue savamment.

Souvent le présent de l'infinitif et le participe présent sont employés substantivement.

Que filha, c'an de comayre,

Fan lur nepta AL MARIDAR.

B. Carbonel: Tans ricx.

Que la fille, qu'ils ont d'une commère, ils la font leur nièce au marier.

AL PAREISSEN de las flors.

P. RogiersAl pareissen.

Au paraissant des fleurs.

A était employé aussi comme interjection.

A! Proensal, vos devetz tug plorar

L' onrat senhor del Baus.

Paulet de Marseille: Razos non es.

Ah! Provençaux, vous devez tous pleurer l' honoré seigneur de Baux.

A! com m' an mort fals amador truan!

B. de Ventadour: Quan la fuelha.

Hélas! comme les faux amoureux perfides m' ont tué!


// Index


lexique roman - ab

lexique roman - ac

lexique roman - ad

lexique roman - ae - af

lexique roman - ag

lexique roman - ai

lexique roman - al

lexique roman - am

lexique roman - an

lexique roman - ap

lexique roman - aq - ar

lexique roman - as

lexique roman - at

lexique roman - au

lexique roman - av

lexique roman - ay

lexique roman - az

lexique roman - b

lexique roman - be

lexique roman biais bizon






dissabte, 14 de març del 2020

índice, tomos, V, VI, VII

ÍNDICE 
de los documentos y demás materias que comprenden los tomos V. (es un puntoVI y VII.

Advertencia preliminar.

Tomo V.


Núm. 1. - Códice de las ordinaciones hechas por el rey don Pedro el Ceremonioso de Aragón, para gobierno de los empleados de su casa y corte, en que se marcan el número, grado, denominación y obligaciones de cada uno de ellos, con el ceremonial y oraciones que deben observarse en las consagraciones y coronaciones de los reyes y reinas, cuando lo verifican en la iglesia catedral de Zaragoza. (Nota: La Seo, San Salvador)
https://historia-aragon.blogspot.com/2020/02/ley-xxxii-rahons-perdre-cavaller-honor-libertat-cavalleria.html

https://historia-aragon.blogspot.com/2020/02/ley-xxxi-com-cavallers-apartades-honors-libertats.html

https://historia-aragon.blogspot.com/2020/02/ley-xxx-en-quinya-manera-deuen-esser-honrats-los-cavallers-rahons.html

https://historia-aragon.blogspot.com/2020/02/ley-xxix-quinyes-coses-deuen-fer-et-guardat-los-cavallers-guerra.html

https://historia-aragon.blogspot.com/2020/02/ley-xxviii-quinyes-coses-son-tenguts-de-guardar-los-cavallers.html

https://historia-aragon.blogspot.com/2020/02/ley-xxvii-davant-cavallers-mengen-lestes-istories-fets-darmes.html

https://historia-aragon.blogspot.com/2020/02/ley-xxvi-cavallers-amesurats-nodrits-menjar-beure-dormir.html

https://historia-aragon.blogspot.com/2020/02/ley-xxv-en-quinya-manera-se-deuen-vestir-los-cavallers.html

https://historia-aragon.blogspot.com/2020/01/ley-xxiv-quinyes-coses-deuen-guardar-los-cavallers-quan-cavalgaran.html

https://historia-aragon.blogspot.com/2020/01/ley-xxiii-quin-deute-han-los-cavallers-ab-aquells-quils-fan-cavallers.html

https://historia-aragon.blogspot.com/2020/01/ley-xxii-descenyir-lespasa-cavaller-novell-apres-sera-fet-cavaller.html

https://historia-aragon.blogspot.com/2020/01/ley-xxi-com-deuen-esser-fets-los-cavallers.html

https://historia-aragon.blogspot.com/2020/01/ley-xx-quinyes-coses-deu-fer-lescuder-donzell-ans-que-reeba-cavalleria.html

https://historia-aragon.blogspot.com/2020/01/ley-xix-quals-no-deuen-esser-cavallers.html

https://historia-aragon.blogspot.com/2020/01/ley-xviii-qui-ha-poder-de-fer-cavallers.html

https://historia-aragon.blogspot.com/2020/01/ley-xvii-com-cavallers-deuen-saber-conexer-cavalls-armes.html

https://historia-aragon.blogspot.com/2020/01/ley-xvi-com-deuen-esser-leals-los-cavallers.html

https://historia-aragon.blogspot.com/2020/01/ley-xv-com-deuen-esser-los-cavallers-artechs-ginyoses.html

https://historia-aragon.blogspot.com/2020/01/ley-xiv-com-los-cavallers-deuen-esser-be-acostumats.html

https://historia-aragon.blogspot.com/2020/01/ley-xiii-com-los-cavallers-deuen-esser-savis-entenents-sapien-obrar-lur-enteniment.html

https://historia-aragon.blogspot.com/2020/01/ley-xii-com-los-defensors-deuen-esser-persones-fort-entenents.html

https://historia-aragon.blogspot.com/2020/01/ley-xi-com-los-cavallers-deuen-haver-en-si-iiii-virtuts-principals.html

https://historia-aragon.blogspot.com/2020/01/ley-x-com-los-gentils-homens-deuen-deuen-guardar-noblea-gentilesa-paratge.html

https://historia-aragon.blogspot.com/2020/01/ley-ix-com-deuen-esser-elets-los-cavallers.html

https://historia-aragon.blogspot.com/2020/01/ley-viii-per-qual-raho-cavalleria-cavallers.html

https://historia-aragon.blogspot.com/2020/01/ley-vii-dels-cavallers-quinyes-coses-los-conve-a-fer.html

https://historia-aragon.blogspot.com/2020/01/ley-vi-de-quinyes-coses-deu-estar-lo-poble-apercebut.html

https://historia-aragon.blogspot.com/2020/01/ley-v-com-lo-poble-se-deu-apoderar-de-la-terra-per-esforc.html

https://historia-aragon.blogspot.com/2020/01/ley-iv-quiny-et-qual-deu-esser-lo-senyaler-del-rey.html

https://historia-aragon.blogspot.com/2020/01/ley-iii-com-lo-rey-deu-esser-manyos-et-artech.html

https://historia-aragon.blogspot.com/2020/01/ley-ii.html

https://historia-aragon.blogspot.com/2020/01/ley-i.html

Núm. 2 , 3, 4. Varias otras ordenaciones de los reyes don Pedro IdonPedro II, y don Jaime II, en que se fijan algunas obligaciones del mayordomo y de otros empleados subalternos de la casa real, señalando los emolumentos de cada oficio, especialmente por el derecho de cena que les correspondía en los viajes de S. M., y el lugar que cada uno debía ocupar en la mesa de estado.

Núm. 5. - Obra ú ordinaciones de mossen sent Jordi e de la cavalleria, hecha por don Pedro el Ceremonioso, en que se fijan las calidades que deben tener los que se armen caballeros, y las de sus caballos, armas, etc.

Núm. 6. - Ordenanza del rey don Pedro el Ceremonioso, en que se especifica el tratamiento que debe darse a las personas, según su clase, destino, oficio etc., con otras disposiciones sobre trajes y adornos de las damas, modo y circunstancias de sentarse a la mesa del monarca o a las demás de palacio los convidados. 
https://historia-aragon.blogspot.com/2020/02/vi-ordinacio-publica-de-tot-en-tot-servadora.html

Núm. 7. - Ordenanza reservada, en la que el rey don Pedro el Ceremonioso estableció la indispensable calidad de haber recibido el orden de caballería, para poder obtener ciertos empleos, con otras aclaraciones sobre las donaciones feudales en el reino de Cerdeña.

Núm. 8. - Ordenanza en que el mismo don Pedro, en atención a haberle demostrado la experiencia que las tropas de infantería combatían y llevaban ventaja a las de caballería, dispuso que todos los vecinos de los pueblos de realengo de Cataluña, a proporción del valor de sus bienes, debiesen tener tales o cuales armas que especifica, bajo ciertas penas y condiciones que son de ver en este documento.

Núm. 9. -Institución de la orden de caballería o empresa del bienaventurado mossen sent Jordi, en que se fijan las calidades, traje y obligaciones de los nobles y caballeros que deben ser admitidos

Núm. 10. - Promesa que hizo el conde don Sancho de Provença como gobernador de Cataluña y Aragón en la menor edad del rey don Jaime I, de satisfacer a Guillermo de Cervera y a Pedro de Ahones todas las expensas que les ocasionase la embajada a la Curia Romana, que les confió, para promover y tratar de todos los negocios concernientes al menor y a la muerte de su difunto padre don Pedro.

Núm. 11. -Promesa, bajo el más solemne juramento, que hicieron S., arzobispo de Tarragona, G., obispo de Tarazona, P. Ferrando, señor de Santa María de Albarrazin, Gimeno Cornel, Guillermo de Cervera, Guillermo, vizconde de Cardona, y Guillermo de Moncada, de amparar, defender, guardar y aconsejar en todo lo perteneciente a la persona y reino de don Jaime I de Aragón, salva la procuración general del conde don Sancho y los derechos de Guillermo de Cervera.

Núm. 12. - Escritura que otorgó don Jaime I en el sitio de Albarrazin, recordando a sus caballeros, vegueres, bailes, maestros de moneda y a todos sus vasallos, que habiéndole, como no ignoraban, puesto el papa Inocencio bajo la educación y custodia del maestro del Temple, señalándole varios caballeros o consejeros; deliberaba, con acuerdo de estos, nombrar un religioso templario en Aragón y otro en Cataluña, que administrasen y gobernasen, principalmente en el ramo de hacienda, con señalamiento de la décima: en cuyo documento S. M. hace expresión de fratrem G. virum providum et discretum et quem pater noster bone memorie multum in vita sua dilexit. Sería Guillermo de Monrodon.

Núm. 13. - Liga o unión que hicieron S.,obispo de Zaragoza, F., infante de Aragón, P. Ferrando, P. Cornel, Ato Orelia y doña Sancha Perez, hermana de dicho Cornel, con los hombres de los consejos y universidades de Zaragoza, Huesca y Jaca, con las más solemnes promesas y juramentos de ayudarse y valerse mutuamente contra todo hombre, sublime, medio e ínfimo, que intentase pecharles, hacerles exacciones o disminuir sus fueros y buenas costumbres y derechos, salvo los que perteneciesen al rey y a la reina.

Núm. 14. - Documento que manifiesta que entraron en la misma liga o unión que los precedentes G. de Moncada, vizconde de Bearn, G. G. de Cervera, R. de Moncada, W. R., senescal, W. de Cervellón y su hijo Guiralt, R. de Cervera, R. Alaman y W. de Claromonte.

Núm. 15. - Sentencia arbitral que, para transijir las desavenencias que produjeron las dos ligas anteriores entre el rey don Jaime I y los conjurados, dieron el arzobispo de Tarragona Sparago, B., obispo de Lérida, y F., maestre del Temple.

Núm. 16. - Promesa del rey don Jaime I a algunos de sus magnates, de recompensarles los auxilios que le prestasen para la conquista de las Baleares, en proporción de su importancia, en los términos que son de ver en dicho documento.

Núm. 17. - Ratificación de la anterior promesa, hecha en Tarragona por el mismo don Jaime.

Núm. 18. - Alianza que hicieron don Sancho, rey de Navarra, y don Jaime I de Aragón, con promesa de defenderse mutuamente contra cualquiera hombre que intentase quitarles sus estados o hacerles guerra, y especialmente contra el rey de Castillaprohijándose el uno al otro bajo el más solemne juramento.

Núm. 19. - Constituciones de paz y tregua hechas por don Jaime I en las cortes de Tarragona de 1234, ratificando las anteriores que había sancionado en Barcelona.

Núm. 20. - Alianza ofensiva y defensiva de don Jaime I de Aragón con doña Margarita, reina de Navarra, y su hijo don Tubaldo, con promesa de dar a éste en matrimonio su hija doña Constanza, y demás que expresa el documento.

Núm. 21. - Carta de hermandad en la orden del Temple, de Guillermo Tomás.

Núm. 22. - Donación del castillo y villa de Ejérica, hecha por el rey don Jaime I de Aragón a favor de su amada doña Teresa Gil, con facultad de poderle traspasar a los hijos que tuviese de ella.

Núm. 23. - Ordenación en que el rey don Jaime I de Aragón mandó que todos los hombres rústicos o labradores de varios pueblos de los alrededores de Barcelona se armasen de una ballesta y los tiros necesarios para persecución de los malhechores, siempre que fuesen llamados en sometent.

Núm. 24. - Carta del rey don Jaime I a su hijo el infante don Alfonso, participándole haber dado orden a los valencianos para que le prestasen juramento y homenaje como a sucesor de la corona de Aragón, y encargando que él les jurase también sus fueros y costumbres.

Núm. 25. - Nombramiento de procurador general de Cataluñadesde Salsas hasta el Cinca, a favor del infante don Pedro

Núm. 26. - Carta del mismo don Jaime I a los nobles y ciudadanos de Valencia y a los nobles de Játiva y a todos los de aquel reino, tanto cristianos como judíos y sarracenos, participándoles el nombramiento de procurador general a favor de Gimeno de Foces.

Núm. 27. - Tratado celebrado en Corbeil entre los procuradores de don Jaime I de Aragón y el rey de Francia Luis el santo, en virtud del que, dicho rey renunció a favor de aquel todos los derechos que decía tener en los condados de Barcelona, Urgel, Besalú, Rosellón, Ampurdán, Conflent, etc., y este a favor del de Francia todos los que pretendía tener en Carcasona, Carcasez, Redés y otros territorios de dicho paisTratado de Corbeil.

Núm. 28. - Tratado nupcial celebrado entre don Jaime I de Aragón y Luis de Francia, el santo, en que estipularon el casamiento del principe Felipe el audaz de Francia con doña Isabel de Aragónhija de don Jaime I.

Núm. 29. - Estatuto que el rey don Jaime II, con aprobación de su hijo y sucesor el infante don Pedro, dictó para remediar los grandes males que causaba al comercio y a los pueblos la escandalosa falsificación de la moneda, mandando que se acuñase en Barcelona otra nueva perpetua de plata, que se llamase de terno barcelonés, en óbolos y dineros, pero de una misma ley, cuño y signo, con solo la diferencia en el peso, a saber, que de cada marco de plata de ley saliesen 18 sueldos de dineros de terno y 20 en los óbolos, y que no corriese en adelante en los condados de Barcelona, Rosellon, Cerdaña, Conflent y Vallespir, mas que esta nueva, con prohibición de la melgarense, y otras disposiciones que vienen expresadas en el estatuto.

Núm. 30
. - Concesión o gracia del rey don Jaime I a los sarracenos de Zaragoza, de que los oficiales reales no pudiesen proceder, en sus causas y quejas, sino según ordenaba su açuna.

Núm. 31. - Franquicia de peyta y de todo servicio por tres años, concedida por don Jaime I a todos los judíos habitantes en la villa de Un-castillo, que permutasen sus casas con otras del castillo del mismo nombre.

Núm. 32 y 33. - Convocatorias del rey don Jaime I, circuladas a los nobles de Cataluña y Aragón, para que se reúnan en Cervera con sus soldados y armas a prestar sus feudos el día de la Pascua de Resurrección.


Núm. 34. - Carta del rey don Alfonso de Castilla a su suegro don Jaime de Aragón, en que le acusa el recibo de las dos que le había dirigido sobre el hecho de la cruzada que tenía proyectada contra moros, de la que el de Aragón exceptuaba al rey de Túnez por sus relaciones de amistad, negándose a más de esto a darle la ayuda de los ricoshombres y caballeros que no tuviesen tierras y honores del rey de Aragon; sobre cuya negativa se queja agriamente don Alfonso, diciendo a su suegro «que se conocía muy bien, que dichas dos cartas no las había siquiera visto;» por lo que le rogaba, que en adelante no le enviase ninguna sin leerla antes. A todo lo que contestó don Jaime, manifestando a su yerno las razones en que estaba fundada su negativa.

Núm. 35. - Promesa que los procuradores del rey Manfredo de Sicilia hicieron al rey don Jaime I de Aragón, a nombre de su soberano, de casar la hija de éste, doña Constanza, con el infante don Pedro de Aragón, dándole en dote la cantidad de 50.000 onzas de oro el día del matrimonio, que debía celebrarse en Monpeller.

Núm. 36. - Carta del rey don Alfonso de Castilla a su suegro don Jaime I de Aragón, enviada por su embajador don Alfonso Tellez, en que desaprueba altamente su proyectado viaje a ultramar y el casamiento de su hijo el infante don Pedro con la hija del príncipe de Pulla.

Núm. 37. - Protesta reservada del infante don Pedro de Aragón, en la que manifiesta dar por nula cualesquiera confirmación de testamento, donación o enagenacion hecha por su padre don Jaime I en perjuicio suyo.

Núm. 38. - Carta del rey don Jaime I al vizconde de Bearn, mandándole que ocho días después de la Pascua de Resurrección se reúna en Alcañiz con sus soldadoscaballos y armas, en razón del feudo que le debía.

Núm. 39. - Franquicia concedida por el rey de Aragon don Jaime I a los sarracenos de Masones de toda exacción real, exceptuando el monedaje y otras, con condición de satisfacerle todos los años en tres plazos la cantidad de 1500 sueldos jaqueses, en los términos que son de ver en la dicha escritura.

Núm. 40. - Sentencia arbitral de los jueces nombrados para dirimir las disputas que tenía Pedro de Moncadasenescal y mayordomo de don Jaime I de Aragón, sobre los derechos y emolumentos que le correspondían por razón de sus destinos.

Núm. 41. - Orden a los judíos del reino para que borren de sus libros las blasfemias que contengan contra N. S. Jesucristo o su santísima Madre, bajo la inspección de fray Pablo y a juicio del obispo de Barcelona, de fray Raimundo de Peñafort, de fray A. de Segarra y otros.

Núm. 42. - Nombramiento de enviado o mensajero a Alejandría a favor de Raimundo de Conquesburgés de Montpeller, hecho por el rey de Aragon D. Jaime I, con facultad de llevar una o más naves de géneros a aquel puerto, de constituir cónsules, y juzgar en las cuestiones que ocurriesen en ella entre los vasallos de Aragón.

Núm. 43. - Absolución a Bonastrugo de Portamaestro de los judíos de Gerona, acerca las acusaciones que se le hacían de haber escrito un libro contra la fé católica y propalado ciertas máximas; la que tuvo lugar por los descargos dados por dicho judío, a saber: por el permiso que le había dado el rey para disputar públicamente en Barcelona, y a causa de haberse escrito el mencionado libro a ruego del propio obispo de Gerona.

Núm. 44. - Guiaje o salvoconducto a las personas y bienes de T. Sánchez, B. G. Dentença, don Ferriz de Liçana y doña Toda Destada, hasta que regresasen de la frontera de Murcia y Granada.

Núm. 45. - Varias gracias hechas a la aljama de judíos de Lérida y de otros lugares, relativas a su culto, a sus contratos y oficios.

Núm. 46. - Promesa jurada que Raimundo de Siscar hizo al rey D. Jaime I, de auxiliarle con su persona y un tercio de soldados armados de todas armas y caballos, para embarcarse el día primero de agosto próximo en la expedición de ultramar que tenía proyectada hacer el rey, bajo las condiciones y precio que se expresan.

Núm. 47. - Promesa jurada que el patrón Paschalino de Monte-Bruno hizo al rey D. Jaime I de Aragón, de poner a su disposición por todo el mes de junio inmediato su nave con todos sus aparejos, marineros y objetos necesarios para la expedición a Turquía o a cualquier otro punto de ultramar, bajo los pactos y condición que expresa la misma.

Núm. 48. - Estatuto del rey D. Jaime I de Aragón, por el cual concedió a la ciudad de Zaragoza la gracia o privilegio de poder nombrar todos los años el día de la Virgen de agosto, para gobierno de la misma, doce jurados, presentándoselos por cartas cuando S. M. se hallase en Aragón; y cuando estuviese ausente, al baile que tuviese en Zaragoza.

Núm. 49. - Nombramiento del arzobispo de Tarragona hecho por D. Jaime I, para que decidiese la cuestión que el rey tenía con sus feudatarios de Cataluña, sobre si debían estos o no, en virtud de los feudos y constituciones de Cataluña, auxiliarle en el apoyo que trataba de dar al rey de Castilla en las guerras que este sostenía contra los infieles.

Núms. 5051 52. - Escrituras referentes a la sucesión en el reino de Navarra, reclamada por el infante D. Pedro de Aragón, en fuerza del mutuo prohijamiento que hicieron el rey D. Jaime I de Aragón y don Sancho de Navarra, aprobadas por las cortes de este reino.

Núm. 53. - Promesa del rey D. Jaime I a su hijo el infante D. Pedro, de que mandaría a todos sus súbditos reconocer y jurar como sucesor del reino a su nieto D. Alfonso, antes que su padre el infante mencionado marchase a la expedición de Castilla.

Núm. 54. - Carta del rey D. Pedro II de Aragón al baile de Montpeller, diciéndole que soltase y le remitiese al consocio del nuncio que le enviaba el Can de Tartaria con cartas, y había muerto en Génova.

Núm. 55. - Orden a los vegueres, çalmedinas, etc., para que en las solemnidades de los judíos hagan predicar en las sinagogas a los frailes predicadores, y para que eviten las molestias e insultos que pudiesen causarse a los conversos.

Núm. 56. - Carta del rey D. Pedro II al procurador del reino de Valencia Rodrigo Giménez de Luna, diciéndole que a fin de que los barones y militares de aquel reino pudiesen mejor prepararse para el servicio de la armada, les prorrogaba el plazo de su reunión hasta por todo el mes de abril siguiente.

Núm. 57. - Carta del mismo rey D. Pedro II a los alemines y aljamas de sarracenos del reino de Valencia, para que aparejasen sus compañías de ballesteros y lanceros para prestarle el servicio en la guerra que tenía en Aragón y Cataluña contra los franceses, con promesa de darles buena soldada.

Núm. 58. - Carta real de D. Pedro II a los hombres del valle de Andorra, reprendiéndoles por haberse negado a prestar el homenaje que le habían prometido, y diciéndoles que si no lo prestaban a su encargado, les trataría como a rebeldes.

Núm. 59. - Guiaje y salvoconducto que concedió el rey D. Pedro II a todos los que trabajasen y pidiesen limosna para la reparación del puente de Martorell en el Llobregat.

Núm. 60. - Título concedido por el papa Bonifacio VIII a D. Jaime II de Aragón, de porta-estandartecapitán general y almirante de la Iglesia romana, con las circunstancias que en él se expresan.

Núm. 61. - Concesión del papa Bonifacio VIII al rey D. Jaime II de Aragón, para que pudiese establecer una universidad literaria en la ciudad o lugar de sus reinos que más le acomodase, con los mismos privilegios y gracias que gozaba la de Tolosa.

Núm. 62. - Establecimiento de los estudios generales o universidad literaria en la ciudad de Lérida por D. Jaime II, a consecuencia de la autorización del papa Bonifacio VIII que precede.

Núm. 63. - Constituciones privilegios y gracias concedidas por D. Jaime II de Aragón a la universidad literaria de Lérida. 

Núm. 64. - Orden de D. Jaime II al obispo y capítulo de Zaragoza, para que a los clérigos de aquella diócesis que cursen en la universidad de Lérida se les considere como presentes en la percepción de los frutos de sus beneficios.

Núm. 65. - Orden real de D. Jaime II al veguer de Barcelona, para que mande publicar solemnemente el edicto por el cual dicho monarca prohíbe bajo la pena de mil maravedises el que pueda estudiarse en otro punto fuera de la universidad de Lérida. 

Núm. 66. - Real orden de D. Jaime II para que se paguen puntualmente a los catedráticos de la universidad de Lérida los salarios prometidos.

Núm. 67. - Real orden del mismo rey para que los paeres de Lérida exijan de sus vecinos la derrama para pagar los sueldos de los catedráticos de la universidad.

Núm. 68. - Nombramiento de bedel de dicha universidad, hecho por D. Jaime II a favor de Andrés Espensoclérigo de Lérida.

Núm. 69. - Nombramiento de sobrejuntero de Ribagorça, Sobrarbe, Valle de Litera hasta el clamor de Almacellas, a favor de Gimeno Pedro de Logran, hecho por D. Jaime II a consecuencia de haberse declarado y resuelto en las cortes de Zaragoza que todo esto pertenecía a Aragón, y no a las veguerías de Cataluña, por las razones que en el capítulo de cortes y real decreto se manifiestan.

Núm. 70. - Ratificación hecha por el rey D. Jaime II de Aragón, del capítulo de cortes de Zaragoza en que se declara que los pueblos de Ribagorza, Sobrarbe y Valle de Litera, hasta el clamor de Almacellaspertenezcan al reino de Aragón y se gobiernen por sus fueros, y no a Cataluña.

Núm. 71. - Real orden de D. Jaime II de Aragón al justicia, jurados y consejo de Sarañena, (
Sariñena) para que tengan preparados los comestibles que se necesitaban para la cena de la casa real en aquel pueblo.


Núm. 72. - Dispensa o gracia vitalicia del rey D. Jaime II, con aprobación de su primogénito y sucesor D. Alfonso, al rey de Mallorca don Sancho, de la obligación que tenía de presentarse todos los años a la corte de Aragón, a darle las potestades de las islas de MallorcaMenorca e Ibiza, de los condados de Rosellón, etc., en virtud del feudo que prestaba, y de los contratos celebrados anteriormente entre los monarcas de Aragón y los de Mallorca.

Núm. 73. - Licencia que D. Jaime II concedió, con permiso del Pontífice, a Geraldo Olivera, para habilitar una nave y hacer viaje redondo a Alejandría y tierras del Soldán de Babilonia, con mercaderías no prohibidas, y obligación de llevar y traer de su cuenta los embajadores que el rey enviaba a dicho Soldán, y de satisfacer el coste o flete de cinco halcones y varias telas, paños y plumas que S. M. quería se comprasen y regalasen en su nombre al Soldán, con el entendido de que el regalo con que éste le correspondiese perteneciera íntegro al rey.

Núm. 74. - Donación hecha por D. Jaime II al infante D. Pedro, del castillo de Gallinera, valle de Ebo, castillo de Pego y de otros de Valencia, en atención a que no le era suficiente la renta del condado de Ribagorza para sostenerse en el rango que le competía.

Núm. 75. - Licencia de D. Jaime II a Strugo, mercader judío de Torruella de Montgrí, para poder tener dos mujeres según su ley.

Núm. 76. - Súplica de los jurados y prohombres de Valencia al rey don Alfonso, pidiéndole la imposición por cuatro años de una mealla por cada bestia de albarda, para reparar los puentes del río Guadalaviar que habían destruido las avenidas.

Núm. 77. - Carta del arzobispo de Zaragoza al rey don Alfonso, enviándole cuatro sabuesos para cazar el ciervo.

Núm. 78. - Carta del rey a Poncio de Vilaregut y a Poncio de Ponce, vecinos de Valencia, pidiéndoles margaritas y perlas que necesitaba para su casamiento.

Núm. 79. - Carta al merino de la seca de Barcelona, pidiéndole diferentes alhajas.

Núm. 80. - Otra a Bernardo Sapera, pidiéndole prendas de ropa y armadura para sí y para el infante don Jaime.

Núm. 81. - Otra al falconero Ramon Juncosa, para que entregue al que se lo reclame el falcon girifalte terçuelo, que era del infante don Jaime, y lo había dado a don Juanhijo del infante don Manuel.

Núm. 82. - Otra del obispo de Huesca al rey, dándole noticias de la salud del infante y de lo que pasaba en Nápoles con el conde de la Marcha. 

Núm. 83. - Otra de don Pedro, pidiendo a Lope de Guiester, de su servidumbre y su administrador en Cerdeña, que le mandase ciertas prendas de ropa y de armadura que había recibido de las partes de Toscana.

Núm. 84. - Otra a su tesorero Pedro Bosch, pidiéndole buena copia de confituras y especies de las superiores para obsequiar a los legados del papa.

Núm 85. - Comisión real al jurisperito de Barcelona Guillermo Maxella, para proceder contra el judío Samuel Benvenist, en cuya casa se había celebrado el santo sacrificio de la misa.

Núm. 86. - Orden real al veguer de Barcelona y del Vallés, para que mande pregonar el edicto de que nadie se atreva a cazar perdices sino con ave de rapiña, bajo la pena de 60 sueldos, la mitad para el fisco y la otra para el acusador.

Núm. 87. - Carta del rey de Granada Alamir Abdalla Ismael a Pedro Lopez Dayala, adelantado de Lorca y de Murcia, para que interceda con el rey de Aragón, a fin de que se lleve a efecto la paz entre ambos.

Núm. 88. - Real orden de don Pedro el Ceremonioso, prohibiendo que los empleados de su comitiva y de la del infante procurador general se alojasen en sus viajes en las casas de las mujeres casadasdoncellas y viudas jóvenes, a fin de evitar las riñas y heridas que con frecuencia resultaban de esto.

Núm. 89. - Carta acre al padre santoquejándose de que haya nombrado para arzobispo de Zaragoza a una persona extraña, y no le haya pedido su consentimiento como de costumbre, siendo así que se tiene por uno de los reyes que más deferencia merecieran por los grandes favores que ha dispensado siempre a la Iglesia.

Núm. 90. - Carta al gobernador de Barcelona, mandándole inquirir, para providenciar la que fuese conveniente, sobre haber tenido accesion un sarraceno con una cristiana.

Núm. 91. - Comisión al escribano de la corte Pedro Paseya, para que desde Poblet, donde se hallaba S. M. el rey don Pedro el Ceremonioso, pasase a Barcelona y se encargase de las llaves, custodia y arreglo del real archivo, señalándole el sueldo y emolumentos que debía disfrutar por este encargo.

Núm. 929394 95. - Varios documentos relativos a la erección del ducado de Gerona, hecha por el rey don Pedro el Ceremonioso a favor de su primogénito y sucesor el príncipe don Juan, y sobre la instrucción que debía darle don Bernardo de Cabrera, a quien le confió, etc., etc.

Núm. 96. - Ordenanza del rey don Pedro el Ceremonioso, en que se fija el número de camas que las aljamas de los judíos deben aprontar para los empleados de la casa real, las noches en que SS. MM. pernocten en los pueblos cuando viajen.

Núm. 97. - Juramento que prestaron los valencianos al infante primogénito don Juan, en las cortes que se celebraron en Valencia el año 1354, en manos de su padre el rey don Pedro el Ceremonioso, de tenerle por rey y sucesor de la corona, cuando éste falleciese.

Núm. 98. - Contestación del consejo de ciento a una carta del rey en la que encargaba el cuidado de su hijo al infante don Juan a la ciudad de Barcelona, manifestando la satisfacción que cabe a sus representantes por tan especial honor.

Se repite el número 98.


Núm. 98. - Capítulos y gracias concedidas por el rey don Pedro a todas las personas que armasen y equipasen las galeras y barcos que les facilitaría para hacer el corso contra los genoveses, sus enemigos, bajo las condiciones que se expresan en dichos capítulos.

Núm. 99. - Ordenanza que el mismo monarca dictó, prohibiendo a los barcos mercantes de sus dominios toda comunicación con los genoveses y demás enemigos rebeldes de Cerdeña y Córcega, determinando las reglas que debían observarse en las navegaciones y comercio.


Núm. 100. - Otra ordenanza del mismo monarca para los escribanos de la armada, sobre el modo de llevar la cuenta y razón de los sueldos de la gente y demás empleados en la misma.

Núm. 101. - Convenio de mutua entrega de malechores entre don Pedro el Ceremonioso de Aragón y don Pedro de Castilla

Núm. 102. - Encomienda o nombramiento de conserge del palacio dela reina (Palau) de Barcelona, que fue del Temple, a G. Carbonellalbañil, con sueldo y reglas para su custodia y conservación.

Núm. 103. - Ordenanza del rey don Pedro el Ceremonioso, en que establece y fija el número de rocines y caballos armados y aforrados que el gobernador y demás oficiales reales que ejercen jurisdicción en Cataluña deberán tener en adelante, para ejecutarla como corresponde.

Núm. 104105. - Dos cartas reales del mismo monarca al abad del monasterio de Poblet, concediéndole licencia para cercar de muros y vallas su recinto, con facultad de hacer contribuir para la obra a los hombres de los pueblos indefensos de su señorío, con condición de poder refugiarse en la nueva fortaleza en caso necesario, y mandando al gobernador de Cataluña su pronta ejecución.

Núm. 106107108 y 109. - Cartas del mismo monarca al duque de Lancastre y otros personajes, en que les dice que admite el ser juez y señala campo en la ciudad de Valencia, para el duelo y batalla que debían tener el gran senescal de Aquitania y mossen Ramón de Caussadaseñor de Puigcornet, que se habían retado.

Núm. 110. - Carta del rey don Pedro el Ceremonioso al veguer de Barcelona, diciéndole que los conselleres de dicha ciudad le avisaban que fray Nicolás Aymerichinquisidor de herejes, había venido de Aviñon para predicar en la Seo de la misma un sermón contra el vicecanciller, y que por consiguiente se lo prohibiese, entregándole la credencial que le incluía, y en caso de insistir, se lo mandase preso a Tortosa en una galera.

Núm. 111. - Sigue la referida credencial.

Núm. 112. - Orden del rey don Pedro al veguer y baile de Gerona, encargándoles la publicación y observancia de la constitución hecha en las cortes de Monzón, en que se impone la pena capital y otros castigos a los blasfemos.

Núm. 113. - Estatuto dado por el mismo don Pedro, en el que manda a su tesorero que todos los martes por la mañana reúna los alguacilesdoctoresprocurador fiscal y a otros oficiales de su corte, para tratar y despachar los negocios públicos, a fin de evitar los perjuicios que causaba la lentitud y demora en su despacho, bajo la pena de un mes de quitación a los que no asistiesen a las juntas.

Núm. 114. - Carta del mismo rey al oficial del arzobispo de Tarragona, previniéndole que si en lo sucesivo no se abstenía de formar procesos contra su real persona, como lo había hecho, le castigaría de modo que sería terror y escarmiento de todo el mundo.

Núm. 115. - Carta del rey don Pedro el Ceremonioso a su hijo (don Martín), previniéndole que cuide de su salud quebrantada, y enviándole una poesía (cobles) hecha por él, en que manifiesta el modo y lugar en que deben armarse caballeros los que aspiren a entrar en la orden de caballería.

Núm. 116. - Ordenanza del mismo monarca, en la que impone las penas más severas a las mujeres prostitutas de los lupanares, que después de haberse retirado a su buen vivir, vuelvan a sus torpes excesos.

Núm. 117118. - Dos cartas del mismo rey al Soldán de Babilonia y almirante, enviándole un embajador para que pusiese en libertad al rey de Armenia y a su esposa e hijo que tenía cautivos.

Núm. 119. - Convocatoria del rey don Pedro el Ceremonioso en el palacio episcopal de Gerona de varios prelados, barones, caballeros y ciudadanos del principado de Cataluña, para que le aconsejasen y auxiliasen en el negocio del usaje princeps namque, que había convocado para resistir la invasión de unas compañías de gente armada que entraban de Francia, con lo demás que es de ver en este documento.

Núm. 120. - Confirmación por don Juan I de Aragón de los privilegios del monasterio de la Cartuja de Scala-Dei, fundado por don Alfonso I, el Casto.

Núm. 121. - Prohibición de don Juan I de Aragón, del juego llamado de Grescha o dados, a los vecinos de la villa de Burriana, bajo la pena de 60 sueldos valencianos, o de azotes públicos, en caso de insolvencia.

Núm. 122. - Ordenación que hizo el rey don Juan Ihijo de don Pedro III, en que se prohíbe a todos los empleados de la casa real el tener mujeres públicas en los bordeles (burdeles) o lupanares, bajo las penas más rigurosas, tanto a los empleados que contravinieren, como a las prostitutas y a los que las hospedaban en sus bordeles.

Núm. 123. - Permiso que el rey don Juan I concedió a Gilaberto Rovira, oriundo de Tortosa, para que pudiese hacer un armamento de cincuenta hombres, con diez mujeres públicas para su servicio, a fin de hostilizar las tierras y vasallos del rey de Fez.

Núm. 124. - Confirmación de don Juan I al monasterio de san Victoriano, de la franquicia de lezdahomicidiopleito y caloniapontaje, etc., que le había concedido don Alfonso I. 

Núm. 125. - Confirmación hecha por don Juan I de Aragón al monasterio de san Victoriano Asaniense, de todos los privilegios y donacionesinmunidades y demás gracias concedidas por sus antecesores los reyes de Aragón y Pamplona, en la que se hace una relación histórica de este célebre monasterio.

Núm. 126. - Permiso de don Juan I de Aragón a los jurados del lugar de Biesches Sobiron (Biescas), para imponerse unos derechos o sisas sobre víveres y artículos de comercio, para reparar el puente sobre el Gállego y atender a las demás necesidades de la villa.

Núm. 127. - Confirmación por don Juan I de la erección en ciudad de la villa de Calatayud hecha en cortes por su padre el rey don Pedro, en premio de sus grandes servicios prestados durante la guerra que tuvo contra el rey don Pedro de Castilla, y promesa de interceder con el papa para erigir episcopado en la nueva ciudad.

Núm. 128. - Gracia a la universidad literaria de Lérida para que de tres en tres años se entregue por las autoridades judiciales de aquella ciudad el cadáver de un reo condenado a muerte, después de ahogarlo en agua, para que los estudiantes de medicina aprendan la anatomía.

Núm. 129. - Concesión de D. Juan I a su escudero Egidio Rodriguez de Liori, para que pueda establecer en la villa de Mora 50 casatas de judíos, que no fuesen de realengo, con la jurisdicción a ellas anexa.

Núm. 130. - Promesa solemne de D. Juan I de no enagenar jamás de la corona real el lugar o castillo de Tiermas, construido en los confines del reino de Navarra, en consideración a los eminentes servicios prestados por los hombres de dicho pueblo a su padre D. Pedro, durante las guerras que sostuvo con D. Pedro de Castilla y D. Carlos de Navarra; concediéndoles los fueros y costumbres de Exea, y aún amplificándolos, debiendo tener en sus casas todo militar o infanzón del pueblo un hombre dispuesto y
armado de escudolanza y casco de hierro para defensa de la villa en tiempo de guerra, y autorizándoles para resistir, aunque fuese con las armas, toda disposición real en contrario.

Núm. 131. - Confirmación de D. Juan I de todos los privilegios concedidos a la cofradía de Sta. Maria de Predicadores de Zaragoza, vulgarmente llamada Los Mercaderos, y particularmente los que gozaban tocantes a la navegación y transporte de mercancías por el Ebro desde Navarra a Tortosa.

Núm. 132. - Privilegio de D. Juan I a los ciudadanos de Zaragoza, de no poder ser encarcelados sino en la cárcel especial de la ciudad, y de proponer para carcelero al rey, y en su defecto al gobernador en Aragón, cuatro personas de las cuales una de ellas debía ser elegida.

Núm. 133. - Indulto (de D. Juan I) por un año del crimen de haber destruido y saqueado el Call de los judíos de Barcelona, al aventajado lapicida Jaime dez Mas, en atención a hallarse construyendo el refectorio del monasterio de Monserrate. (Hay algún error en la numeración)
https://historia-aragon.blogspot.com/2020/03/cxxxv-reg-1900-fol-206-27-febrero-1392.html

Núm. 134. - Decreto de D. Juan I, prohibiendo a los vecinos de Perpiñan bajo las más severas penas pecuniarias los matrimonios clandestinos. 

Núm. 135. - Abolición de la aljama de judíos de Barcelona por el rey D. Juan I, después de su devastación por los amotinados.

Núm. 136. - El mismo rey D. Juan I, en atención a los muchos y grandes servicios y subsidios que siempre había prestado a los reyes de Aragón la destruida y abolida aljama de judíos de Barcelona, les concedió su nueva erección o restauración, con todas las franquiciaslibertades y demás privilegios que gozaban antes de su destrucción y abolición, dándoles para su establecimiento el mismo local que antes tenían y la calle de Sanahuja, con pasaje y ademprivio del castillo Nuevo, y con el cementerio de los judíos situado en Monjuich, llamado lo fossá dels juheus.

Núm. 137. - El propio monarca, para que la nueva aljama de judíos de Barcelona que acababa de erijir se poblase más fácilmente, la eximió de todo tributo por tres años, y especialmente del servicio de camas para los familiares de la casa real, y de la manutención de los leones y demás animales silvestres que dichos judíos estaban obligados a prestar, y finalmente que por espacio de cinco años no se procediese por los oficiales reales a inquirir contra ellos por sus usuras.

Núm. 138. - Confirmación del mismo rey del privilegio de D. Jaime II sobre no separar jamás de la corona los reinos de ValenciaAragón, (ojo al dato, que Bofarull hace de las suyas aquíBarcelona y demás estados de Aragón, de modo que siempre permaneciesen unidos.

Núm 139. - Gracia del rey D. Juan I Blanca, mujer de Bernardo Mulner, y a Blanca, mujer de Juan Blanch, vecinas de Puigcerdá, para que puedan, a pesar de las ordenanzas municipales en contrario, vestir ropas tejidas de oro y platapieles y piedras preciosas, por ser de origen militar. 

Núm. 140. - Confirmación por D. Juan I de la prohibición del rey D. Alfonso, su abuelo, a los barberos de la ciudad de Valencia, del uso de sangrar en los 30 días caniculares, en los que son conocidos con la denominación de egipciacos, en los plenilunios y en las
conjunciones de la luna, sino en casos de necesidad y con orden de los facultativos, bajo la pena de cinco sueldos reales de Valencia, aplicaderos al alumbrado de la lámpara que dichos barberos tenían en la catedral de aquella ciudad.

Núm. 141. - Concesión real a unos judíos conversos, para fundar una iglesia y convento a honor y gloria de la Sma. Trinidad, en la calle de Sanahuja, situada en la ciudad de Barcelona, en el mismo paraje donde antes tenían los judíos una sinagoga.

Núm. 142. - Capítulos o nuevas ordenanzas que las iglesias de Vich y de Barcelona, el monasterio de Moyá y varios otros señores presentaron a la real aprocion del rey D. Juan I, para aumento y buena dirección del sacramental o somaten del VallésLlobregat y Maresma, que estaba a cargo de la Iglesia y ciudad de Barcelona: con cuyos capítulos se establecen reglas para el armamento, modo y forma con que los vecinos del pueblo deben acudir siempre que sean llamados para la persecución de los malechores, que fue el objeto principal de esta institución en Cataluña.

Núm. 143. - Asignación anual de 40 florines de oro de Aragón, hecha por el rey D. Martín a los mantenedores de la Gaya ciencia de Barcelona, para que se inviertan en la compra de joyas para premio de los poetas que más se hayan distinguido por sus producciones, a imitación de lo que se practicaba en París y Tolosa.

Núm. 144. - Gracia de D. Martín a Violante de Soler y a Violante de Siscar, condecoradas con la empresa real de orden de la Correa, de poder usar, a pesar de las ordenaciones de Valencia, perlas y demás piedras preciosasropas de oroplata y seda y demás adornos de esta clase, mientras usen aquel distintivo.


Núm. 145. - Orden de D. Martín a las autoridades de Gerona, para la expulsión y castigo de los lenones o alcahuetes, (alcavots) que perseguidos en Barcelona, Valencia, Zaragoza y otros puntos, se refugiaban a aquella ciudad y extendían el contagioso mal que resultaba del cóito con las prostitutas, en detrimento de la salud pública y escándalo de las buenas costumbres.

Núm. 146. - Carta de D. Martín a los conselleres de Barcelona, recomendándoles la protección del estudio de medicina, tan útil y necesario, especialmente en tiempo de peste como la que entonces afligía la ciudad.

TOMO VII.

Núm. 147. - Instrucciones dadas por D. Alfonso IV (en algunos textos, según la fecha, es Alfonso V) al pavorde de Iviza, su enviado a la corte romana, sobre algunas provisiones de prebendas ecclesiásticas que debía solicitar de su Santidad

Núm. 148. - Real orden del mismo D. Alfonso a los colectores de los derechos de la cámara apostólica en los obispados de Valencia, Segorbe, Tortosa y Cartagena, para que satisfagan ciertas cantidades a diferentes personas enviadas al concilio de Constanza por S. M.

Núm. 149. - Recibo dado por D. Alfonso IV a los sobredichos, de los tres libros titulados Tertium et quartum Sententiarum et tertium Augustinum de Ancona, que el arcediano Estévan Alberola había legado al antipapa Benedicto Luna.

Núm. 150. - Albricia de 500 florines de oro de Aragón dada por Alfonso IV a Bernardo Bordil, por haberle traido de Constanza a Valencia la noticia de la elección del nuevo papa.

Núm. 151. - Congratulación dirigida por D. Alfonso al rey de romanos Segismundo, por la elección del nuevo papa.

Núm. 152. - Enhorabuena de D. Alfonso al papa electo.

Núm. 153. - Condecoración de la cruz de S. Jorge, concedida por D. Alfonso a Francisco de Rius, que había ido a visitar la casa santa de Jerusalén y el santo Sepulcro de Ultramar.

Núm. 154. - Concesión por D. Alfonso IV a los conselleres y ciudad de Barcelona, de establecer en la misma estudios generales o Universidad literaria, con las mismas prerogativas de que gozaban los de Lérida y Perpiñan.

Núm. 155. - Promesa de D. Alfonso IV a su familiar Baltasar Torrella, de hacer que el papa nombrase para el obispado de Elna y otras prebendas eclesiásticas a los sugetos por quienes dicho Torrella se interesase, en remuneración del préstamo de veinte mil ducados que le había hecho.

Núm. 156. - Gracia al duque Rogerio Scaremberg de Austria, caballero de la orden de la Stola y Jarra, de que pudiese condecorar en nombre del rey de Aragón a cuatro personas generosas de Alemania, entre las muchas que solicitaban esta distinción.

Núm. 157. - Relación de los movimientos de Barcelona contra D. Juan II y a favor de su hijo el príncipe D. Carlos de Viana, su prisión y muerte, y guerra que terminó con la capitulación llamada de Pedralbes, entre el consejo de Ciento de Barcelona y el sobredicho rey D. Juan II.

Núms. 158 y 159. - Carteles de desafío, dirigidos al conde de Iscle por Franci Dezvalls.

Núm. 160. - Orden del rey D. Juan II, mandando que no fuesen destruidos los registros de cancillería de los gobiernos intrusos que se habían erigido en Cataluña durante la guerra civil, sino que se custodiasen como los demás en el real Archivo; pero poniéndoles una señal exterior, que indicase a primera vista su ilegítima procedencia.


Núm. 161. - Ordenanza expedida por don Fernando el Católico, para el despacho de los negocios correspondientes al supremo consejo de Aragón.

APÉNDICE. - BATALLA DEL SALADO.

Núm. 1. - Carta del rey D. Pedro el Ceremonioso a Galceran Marquet y Arnaldo Ballester, encargándoles la busca y reconocimiento de varios efectos navales necesarios para la escuadra (estol,stolio, galea, etc) que intentaba armar en la próxima primavera.

Núm. 2. - Nombramiento de almirante, con expresión de todos sus derechos y obligaciones, hecho por el mismo D. Pedro a favor de Jofre Gilaberto de Cruilles

Núm. 3. - Carta del rey de Granada al de Aragón, reclamando la libertad de algunos súbditos suyos, que navegando de Almería a Berbería, habían sido hechos cautivos por corsarios aragoneses. 

Núm. 4. - Convocatoria dirigida por el reyD. Pedro al infante D. Jaime, para que con el mayor número de gentes armadas que le fuese posible acudiese luego a Valencia, a fin de concurrir a la empresa contra el rey de Marruecos

Núm. 5. - Tratado de alianza entre los reyes de Aragón y Castilla, para guerrear contra los de Marruecos y de Granada.

Núm. 6. - Carta del rey de Castilla, aprobando el dicho tratado.

Núm. 7. - Otra carta del mismo rey, declarando que había dado ya las correspondientes órdenes para que el adelantado de Murcia se opusiese al paso de los moros que tal vez intentasen dirigirse contra las tierras de Aragón.

Núm. 8. - Credencial dada al almirante Cruilles para el del rey de Castilla. 

Núm. 9. - Carta del rey de Aragón al de Castilla, participándole la ratificación del tratado y el envío de algunas de las galeras con las que debía socorrerle.

Núm. 10. - El rey de Aragón contesta a su almirante que le había dado parte de una victoria alcanzada contra varias galeras de moros.

Núm. 11. - Credencial e instrucciones dadas a Juan Escriváembajador enviado al rey de Castilla.

Núm. 12. - Carta del rey de Aragón al de Mallorca, pidiéndole que por todo el mes de marzo tuviese dispuestas en Valencia diez de sus galeras, prontas para concurrir a la empresa contra la morisma.

Núm. 13 . - El rey de Castilla escribe al de Aragón, pidiéndole que dé a sus frontaleros la orden de auxiliar a los castellanos en las correrías contra los moros.

Núm. 14 . - Carta del rey de Castilla, reclamando con instancia los socorros del de Aragón, por haber sufrido una derrota la flota castellana. 

Núm. 15. - Berenguer de Codinachs da noticia al rey D. Pedro de la derrota sufrida por la escuadra castellana, unida con algunas galeras aragonesas.

Núm. 16 . - Orden dada por D. Pedro a sus vasallos de que estuviesen dispuestos para rechazar en su caso la invasión de los moros.

Núm. 17. - Carta del alcaide de Lorca, excusándose de no haber podido avistarse con el rey de Aragon.

Núm. 18 . - Otra del rey de Aragón al de Castilla, consolándole por la pérdida que había tenido su escuadra.

Núm. 19. - Nuevo nombramiento de almirante de Aragón a favor de Pedro de Moncada.

Núm. 20. - Carta del infante de Aragón D. Pedro, manifestando haber dado ya orden para el reparo y abastecimiento de todas sus fortalezas.

Núm. 21. - El rey de Castilla reclama nuevamente los socorros del aragonés.

Núm. 22 . - Carta de don Pedro a don Alfonso, pidiéndole que permita la saca de caballos de Castilla.

Núm. 23. - El rey de Aragón escribe al de Castilla, recomendándole la persona de su almirante Pedro de Moncada.

Núm. 24. - Carta de don Alfonso, pidiendo al rey de Aragón guiaje para ciertos embajadores que enviaba a Roma.

Núm. 25. - Otra de Pedro de Moncada, dando cuenta al rey de los armamentos que estaba dirigiendo en Barcelona.

Núm. 26. - Nombramiento de embajador en Roma a favor de Raimundo Cornel, e instrucciones para el desempeño de su embajada.

Núm. 27. - Credencial del mismo embajador.

Núm. 28. - Nuevas instrucciones enviadas a Raimundo Cornel

Núm. 29. - Carta del rey de Aragón, dando la enhorabuena al de Castilla por la victoria del Salado

Núm. 30. - Otra del mismo, manifestando que había dado orden a su almirante de no abandonar la guarda del estrecho.

Núm. 31. - Guillermo Lullcónsul catalán en Sevilla (Xibilia), escribe al rey de Aragón, noticiándole que el de Castilla había concedido algunas patentes de corso, que so pretesto (pretexto) de perseguir a los moros causarían quizás algún daño a los catalanes.

Núm. 32. - Orden del rey don Pedro a su almirante, mandándole permanecer con sus naves en guarda del estrecho.

Núm. 33. - Carta del rey de Aragón, excusándose del pago de cierta cantidad que le reclamaba el de Castilla.

Núm. 34. - Requisitoria expedida por el rey de Aragón, a instancia del de Castilla, contra algunos castellanos, reos de haber cometido varios robos.

Núm. 35. - Carta de don Pedro a don Alfonso, noticiándole el envío de mayor socorro, y la orden dada a su almirante de no moverse del estrecho.

Núm. 36. - Orden a los administradores de la Almoyna de Valencia para el armamento de cinco galeras.

Núm. 37. - Carta del rey de Aragón a su tío, el infante don Pedro, rogándole que perdonase a los administradores de la Almoyna las cantidades que debían satisfacerle por dicho armamento.

Núm. 38. - Manda el rey a su almirante que por ningún pretexto no se aparte del estrecho de Tarifa.

Núm. 39. - Carta de don Pedro al Padre Santo, pidiéndole algunos subsidios para resistir a la invasión de los moros.

Núm. 40. - Otra del mismo a don Alfonso de Castilla, noticiándole la orden que habia dado a su almirante.

Núm. 41. - Otra del mismo al mismo, explicando por qué motivos el almirante aragonés había abandonado momentáneamente la guarda del estrecho.

Núm. 42 . - Informes sobre el estado de la escuadra, dados al rey por los administradores de la Almoyna de Valencia; y órdenes comunicadas al almirante y a sus subalternos para que permaneciesen por cuatro meses más en el estrecho.

Núm. 43. - El rey de Castilla pide al de Aragón nuevos refuerzos, por tener entendido que los reyes de Benimarin y de Granada hacían grandes aprestos para obligarle a levantar el sitio de Algeciras.

Núm. 44. - Don Alfonso de Castilla renueva sus instancias para que no le abandone el aragonés.

Núm. 45. - Nueva instancia del rey de Castilla.

Núm. 46. - Contestación de don Pedro, accediendo a los ruegos de don Alfonso.

Núm. 47. - El rey de Aragón escribe al de Castilla, diciéndole que espera que tendrá presentes sus compromisos en los tratos que ha entablado con el rey de Granada, y que ha dado ya orden a las ciudades y villas de sus dominios para que continúen llevando víveres a Algeciras.

Núm. 48. - Carta de don Alfonso de Castilla, noticiando al rey de Aragón su victoria de Palmones.

Núm. 49. - Contesta el aragonés, felicitando a don Alfonso.

Núm. 50. - Insta el rey de Castilla que el de Aragón no ponga obstáculo en su reino a la extracción de víveres para el cerco de Algeciras.

Núm. 51. - Tratado de paz y tregua entre los reyes de Granada y de Castilla.

Núm. 52. - Carta del rey de Aragón, excusándose de enviar más refuerzos al de Castilla , por haber este ganado ya la plaza de Algeciras.

Núm. 53. - Embajada confiada a Juan Escrivá, por parte del rey de Aragón, para implorar socorros del de Castilla.

Núm. 54. - Adhesión del rey de Fez a las paces entre el de Granada y el de Aragón.

Fin del índice.


Erratas de numeración romana.

Pág. 157, dice XXXIII, debe decir XXXVIII.

Pág. 314 el núm. XCVIII es duplicado.

Pág. 427, dice CXXXIV, debe decir CXXXII.

Pág. 430, dice CXXXV, debe decir CXXXIII.

Debe añadirse una unidad a los números que siguen del primer 98 en adelante, por haberse este duplicado.